54 LOGEMENTS LOCATIFS

Le quartier Laubadère, situé au nord du centre-ville de Tarbes, au delà des voies ferrées et non loin de la campagne, est significatif des modes d’urbanisation dominants de l’après-guerre. Aux barres des logements sociaux collectifs construits à la fin des années 50 s’oppose l’échelle morcelée et la répétitivité d’un tissu pavillonnaire investi dès le milieu des années 60 par des constructions individuelles. Ces deux échelles ne sont pas articulées : elles cohabitent et incarnent aujourd’hui pour le sens commun l’opposition de populations distinctes, qui pourtant habitent le même site.

En s’inscrivant dans le scénario de renouvellement urbain engagé en partie par la ville et l’O.P.A.C. 65, nous avons travaillé sur l’articulation des échelles et l’inscription des bâtiments – à venir ou conservés – dans l’identité d’un quartier déjà fortement structurée par des équipements publics et riches de deux grands vides : celui du stade dont les abords seront requalifiés et celui du parc qui sera valorisé après les démolitions des barres qui l’empêchent d’avoir ses accès au sud de l’avenue Saint Exupéry.

Entre le stade et le parc, la qualité évidente de l’avenue Antoine de Saint-Exupéry nous a servi de point d’appui pour amorcer une démarche d’aménagement qui consiste à qualifier autant les vides que les masses construites. « Habiter dans un parc » est le thème que nous avons développé dans ce projet.

Nous avons proposé de considérer le périmètre qui comprend le stade (et ses abords), les parcelles à construire et le futur parc en traversant l’avenue Saint-Exupéry comme un unique espace, sorte de large coulée verte, qu’il s’agissait d’investir avec des habitations.

• Chaudière à condensation
• Logements traversants
• Gestion des eaux de pluie à la parcelle
• Traitement paysager du recueil des eaux de pluie
• Façade épaisse gérant l’ensoleillement et le confort d’été
• Chantier propre